RetourRetour

vichy | 2001

Palais des congrès de Vichy

info Fermer

PROGRAMME: Reconversion du Grand casino, classé monument historique, en Centre de Congrès (réhabilitation et extension en sous œuvre). Création de salles de 1 200 et 500 places, de 8 salles de commissions modulables de 60 à 200 places, d’espaces d’exposition, de communication et d’échanges culturels, d’espaces de restauration (capacité de 1 200 couverts) et de services (cuisine, bureaux)


ADDITION, CONJUGAISON, MULTIPLICATION

Ouvert sur le célèbre Parc des Sources, le Palais des Congrès de Vichy propose un parcours architectural au cours d’un siècle. Le succès du Grand Casino, édifié en 1865 par Charles Badger, a entraîné une première addition en 1902 par Charles Lecoeur dans le but d’en accroitre la capacité et de compléter la programmation par un édifice culturel, le Grand Opéra, doté de 1500 places et d’équipements révolutionnaires à l’époque. Les deux architectes se sont chacun entourés pour la mise en œuvre de leurs projets de sculpteurs, peintres et décorateurs.
L’unité d’ensemble tient aux transitions architecturales souples mises en place entre additions successives, avec un souci de d’ouverture sur le parc et de perspectives ouvertes de part en part des édifices, ainsi qu’au soin porté au détail de composition et d’exécution.
C’est dans cet esprit que le vocabulaire contemporain a été mis en place pour la reconversion du Grand Casino en Palais des Congrès; une addition en sous œuvre a été conçue en infrastructure (rez de jardin bas) du Grand Casino, accompagnée d’un remodelage des abords en vertugadins afin d’ouvrir cette addition à nouveau sur le Parc des Sources, et conjuguée au remodelage des espaces disponibles au rez de jardin haut.

Notre équipe, entourée de Michael Prentice, sculpteur, et Dan Weill, chef décorateur de cinéma, a travaillé les matières et la lumière en rapport avec l’articulation des différents espaces, leurs usages, et la mise en valeur réciproque, par coexistence ou par succession, entre espaces patrimoniaux et contemporains.
Ainsi, par exemple, l’articulation entre le Salon Napoléon III, lui-même restauré, accueillant le public, et les espaces contemporains de l’addition est assuré par un mur de lumière de 150 m2, constitué de plaques d’albâtre rétro-éclairées, qui procure un sentiment d’intemporalité. L’auditorium, équipé en salle de congrès et théâtre de 500 places avec balcon, est inséré dans l’écrin de l’ancien théâtre de 1865, grâce au dispositif d’une œuvre de Michaël Prentice: un ensemble de 320 m2 de murs paravents intégrant lumière graduée et correction acoustique, réalisés en granit noir d’ Afrique du Sud et percés de 18 000 trous taillés à la main, dont la moitié est dotée de cabochons en verre conique éclairés par des rampes lumineuses et l’autre moitié garnie de laine de roche.

La flexibilité intégrée au dessin des équipements mobiliers et à la conception des équipements acoustiques, techniques et scénographiques, démultiplie les possibilités d’étendue de pratique d’une ou plusieurs fonctions simultanées (congrès, spectacles, associations, réceptions, lectures, expositions).

équipe - Linéaire A (architecte, mandataire)
- F. Namur (architecte)
- T. Guignard (scénographe)
- Peutz (acousticien)
- Besset (fluides)
- Lechelle (structure).

Haut de page